… Au ciel ta chevelure qui se retire solennellement
Des pluies comme on n’en voit jamais plus des noix
Des feux Saint-Elme
Des soleils lamés des nuits murmurées
Des cathédrales aussi
Qui sont des carcasses de grands chevaux rongés
Que la mer a crachés de très loin
Mais que les gens continuent d’adorer
Des tas de choses oubliées
Des tas de choses rêvées
Tandis que nous deux Lointaine-ma-distraite
Nous deux
Dans le paysage nous entrons jamais fané
Plus forts que cent mille ruts.”
Texte : Aimé Césaire, De Forlonge (Corps perdus)
Superbes, ces photos, où les as-tu prises ?
RépondreSupprimerLes choses ne sont plus des choses mais des états d'âmes tout comme chez Baudelaire "la nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles"...
RépondreSupprimerTes photos sont aussi belles et mystérieuses que le poème d'Aimé Césaire.
RépondreSupprimerCourage et remets-toi vite de cette vilaine grippe, et, puisque tu es en repos forcé professionnellement, régale-nous donc encore de tes sublimes photos ;-)
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