Trop peu de temps passé à la Havane ; J’aime déambuler dans cette ville ou je fais des photos comme on prend des notes. J’y retrouve encore les mêmes sensations éprouvées dix sept années plus tôt. Ce qui a changé : l’ouverture de nombreux restaurants, les voix fugitives ou semble émerger l’accent américain qui se fait de plus en plus présent. Le tourisme déferle de partout. Difficile de ne pas être pris pour un touriste, ce que je déteste. Chaque fois qu’un « guide » (ou supposé tel) m’approche, j’ai le sentiment de manquer une photo. Je m’enfuie furieux et je suis rattrapé par un autre dans une autre rue.
La vieille Havane me fait penser à ce qu’aurait pu être Saint-Pierre si la capitale n’avait pas été détruite en 1902. Je porte en moi une ville que je ne connais pas.
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©Jean-luc de Laguarigue, Habana Vieja |
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©Jean-luc de Laguarigue, Habana Vieja |
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