Fleurs fanées et cacao
vendredi 27 mars 2020
jeudi 26 mars 2020
Le temps d’avant : les boutiques de quartiers
Ces
photos de la Martinique datent, pour la plupart, des années quatre-vingt-dix.
La
Mondialisation n’avait pas encore totalement passé son rouleau compresseur, les
petites boutiques, Débit de la Régie et autres commerces de quartiers
participaient au lien social et Le franc était toujours de mise.
Dans
quelque campagne reculée ; ici ou là ; on peut parfois croiser une
dame, derrière son comptoir, offrant à de rares visiteurs un choix de plus en
plus restreint ou même le pain n’est plus gardé que pour une dizaine
d’habitués…
Pour ma
part, « je vis encore avec ces songées : elles ressuscitent une
existence de travail et surmontent ma mémoire… »
jeudi 19 mars 2020
Les coulisses de la production, les rhums HSE
"Mener divination d'un regard innocent. Arpenter (dessus la carte sensible des lumières et des ombres) ces traces et ces détails qui sont comme des mémoires. Ce que nous avons fait se trouve là, dans ces bois abîmés, ces murs chargés d'âges et de songeries, ces angles de machines auprès desquelles tant de vies ont ruminé des espérances, dans ces tonneaux et dans ces portes... Toute distillerie est monument. Fragilité précieuse. Perdition intangible."
Patrick CHAMOISEAU (Elmire des sept bonheurs)
Réflexion de Patrick Chamoiseau sur une de mes photographies, vu sur Twitter.
@Patrick CHAMOISEAU
"A quel moment une photo
accède t-elle à l'œuvre d'art ?
Quand, désertant toute illustration, figuration ou témoignage, elle augmente soudain notre réalité d'une somptueuse "saisie" de l'énigme du réel. "Photo de Jean-Luc de Laguarigue
mardi 17 mars 2020
Les coulisses du train de broyage
HSE, la distillerie du Simon
"Pour peindre cette féerie, il invoqua des couleurs inconnues, il mélangeait le jus de canne à la terre, et le cœur de chauffe à la rouille des hautes cuves…
On le vit, l’œil rouge à surprendre des vibrations lumineuses et des épaisseurs d’ombres qu’il tentait d’accorder. Il essaya des rythmes brisés de noir, de gris et de vert ; il s’abîma dans des fulgurances géométriques inconnues de ce monde…"
(Patrick Chamoiseau, Elmire des sept bonheurs)
"Pour peindre cette féerie, il invoqua des couleurs inconnues, il mélangeait le jus de canne à la terre, et le cœur de chauffe à la rouille des hautes cuves…
On le vit, l’œil rouge à surprendre des vibrations lumineuses et des épaisseurs d’ombres qu’il tentait d’accorder. Il essaya des rythmes brisés de noir, de gris et de vert ; il s’abîma dans des fulgurances géométriques inconnues de ce monde…"
(Patrick Chamoiseau, Elmire des sept bonheurs)
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