Ce festival littéraire, qui “attire des dizaines de milliers d’amoureux des livres”, était pour moi l’occasion de présenter quelques uns de mes ouvrages (Gens de pays, Cases en pays-mêlés, Tracées de mélancolies), ainsi qu’une partie de l'exposition Portrait Pays…
Car à Saint-Malo cette année, le maître mot était : littérature-monde, du nom du manifeste publié en mars dernier et “qui défend une littérature de langue française détachée de la nation (…), une constellation n’ayant pour frontières que celles de l’esprit.”
Un concept généreux qui donnait aussi du sens à la présence de la marque Saint-Étienne. En effet, dans sa volonté de “lier les cultures du monde au produit”, son PDG José Hayot pense qu’il est “légitime que le rhum soit dans un festival qui donne une place prépondérante à la littérature des imaginaires”...
... puisqu’il représente “à lui seul la culture créole dans ce qu’elle a de composite et d’historique”. ■
(D'après l'article de Patrice Louis paru dans Sept Magazine)