Ces
photos de la Martinique datent, pour la plupart, des années quatre-vingt-dix.
La
Mondialisation n’avait pas encore totalement passé son rouleau compresseur, les
petites boutiques, Débit de la Régie et autres commerces de quartiers
participaient au lien social et Le franc était toujours de mise.
Dans
quelque campagne reculée ; ici ou là ; on peut parfois croiser une
dame, derrière son comptoir, offrant à de rares visiteurs un choix de plus en
plus restreint ou même le pain n’est plus gardé que pour une dizaine
d’habitués…
Pour ma
part, « je vis encore avec ces songées : elles ressuscitent une
existence de travail et surmontent ma mémoire… »